Article: Des chiens capables de détecter la maladie de Parkinson grâce à leur odorat

Des chiens capables de détecter la maladie de Parkinson grâce à leur odorat
L’odorat canin n’a pas fini de nous surprendre. Une étude scientifique publiée en juillet 2025 démontre que des chiens spécialement entraînés peuvent identifier la maladie de Parkinson à partir de simples prélèvements de peau humaine. Cette avancée ouvre de nouvelles perspectives pour le dépistage précoce de cette maladie neurodégénérative.
🔬 Une étude scientifique sérieuse
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Réalisée par l’Université de Bristol, en collaboration avec l’Université de Manchester et l’organisation Medical Detection Dogs.
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Publiée dans la revue Journal of Parkinson’s Disease.
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Deux chiens, un Golden Retriever nommé Bumper et un Labrador appelé Peanut, ont participé aux tests.
Les chercheurs leur ont présenté des échantillons de sébum (substance grasse de la peau) collectés sur des patients atteints de Parkinson et des volontaires en bonne santé.
📊 Des résultats prometteurs
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Sensibilité : jusqu’à 80 % → les chiens ont correctement identifié les patients atteints dans 8 cas sur 10.
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Spécificité : jusqu’à 98 % → ils ont très rarement confondu un patient sain avec un malade.
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L’étude a été menée en double aveugle, garantissant une grande fiabilité des résultats.
Ces performances sont comparables, voire supérieures, à certains tests médicaux existants.
🐕 Pourquoi les chiens réussissent-ils ?
Les chercheurs expliquent que la maladie de Parkinson entraîne une modification de l’odeur corporelle liée à des changements métaboliques.
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Le sébum des patients contient une signature olfactive distincte.
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Grâce à leur flair exceptionnel (jusqu’à 100 000 fois plus développé que celui des humains), les chiens peuvent détecter ces variations invisibles pour nous.
💡 Applications et avenir
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Dépistage précoce : la maladie est souvent diagnostiquée tardivement, une détection anticipée changerait la prise en charge.
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Méthode non invasive : un simple prélèvement de peau, au lieu d’examens lourds et coûteux.
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Perspectives médicales : cette approche pourrait être élargie à d’autres maladies (cancers, infections, Alzheimer).
Cette découverte confirme ce que les amoureux des chiens savent depuis longtemps : nos compagnons à quatre pattes sont bien plus que de simples animaux de compagnie. Leur flair unique pourrait devenir un allié médical précieux, capable de sauver des vies en détectant des maladies graves plus tôt.







